Papers of John Adams, volume 12

From C. W. F. Dumas, 23 February 1782 Dumas, Charles William Frederic JA From C. W. F. Dumas, 23 February 1782 Dumas, Charles William Frederic Adams, John
From C. W. F. Dumas
La haie 23e. Fevr. 1782 Monsieur

La maison que Votre Excellence m’a ordonné d’acheter Vous appartient depuis hier au Soir, que nous en avons passé le Contrat de vente par-devant notaires de la main à la main, pour quatorze mille cinquante deux et demi florins, je dis ƒ14052.10s argent courant, et franc de tous fraix, d’Hollande, de votre part, moyennant quoi le Vendeur est tenu de vous livrer au premier de May prochain la maison à son tour, telle que vous l’avez vue, franche de toutes dettes et262 autres charges.1 Pour condition, j’ai dû promettre dans le Contrat de payer à compte, avant le 1er. de Mars prochain, la somme de ƒ8000, (c’est pour acquitter l’hypotheque pour la quelle la maison est hypothéquée) et les ƒ6052.10 restants avant le premier de May prochain, lorsque le transport se fera en forme. Pour cet effet, j’ai tiré aujourd’hui à mon ordre, et endossé à celui de Mrs. Moliere fils & Ce., une Lettre de change de ƒ10,000 argt. court. d’Hollande, contre laquelle il m’a donné deux reçus payables au porteur, l’un, de ƒ8000, que je remettrai au Notaire, l’autre de ƒ2000, dont je disposerai chez Mrs. Moliere moi-même, à mesure que j’aurai besoin de deniers comptants pour acquitter les fraix du pays et autres pour l’achat, &c. et après, vous tenir compte, Monsieur, du solde. Quant aux ƒ6052.10 restants, je les tirerai pareillement sur vous, pour pouvoir les payer avant le 1er. May, lorsque le transport se fera. Mon Notaire, qui est aussi celui de l’Hotel de France, me délivrera Lundi prochain une Copie du Contrat passé hier, laquelle j’espere de vous porter moi-même, dès que j’aurai arrangé le payement de l’achat et des fraix. Je crois devoir vous avertir, Monsieur, de la condition d’usage constant, enoncée aussi dans le contrat, que la maison est dès la signature d’hier aux périls et risques de l’acheteur, afin que, pour votre tranquillité, vous puissiez la faire assurer, si vous le jugez à propos.

Au reste, j’ai marchandé tout ce qui étoit possible, jusqu’au dernier instant, et le Vendeur a eu justement le temps encore de faire arrêter la vente publique. Par-là je vous ai épargné, Monsieur, ƒ700 de fraix de plus au moins, outre ceux d’un repas. On en avoit offert ƒ13000 mardi passé; et j’ai eu soin de m’assurer depuis, que je ne l’aurois pas eue à moins de ƒ14000, à la dite Vente publique. Je me flatte donc que ma conduite à tous égards méritera votre approbation, et que vous voudrez bien Monsieur, m’apprendre, par un mot de réponse, que vous êtes content de moi, et recevoir mon compliment sur cette acquisition, et mes voeux pour que vous en jouissiez avec santé et toutes sortes de satisfactions, avec un plaisir égal à la sincérité et l’abondance du coeur qui vous les présente.

Le moment après la signature du Contrat, je courus à l’hôtel de France (quoiqu’il y eût Bal), prier le Secretaire de M. le Duc de la Vauguyon, d’en informer Son Excellence et l’on vient de me dire, que ce matin le Coureur de M. le Duc de Brunswick est allé à notre Hôtel, s’informer de laffaire auprès de la Comtesse.

Votre respectable et excellente qualité est couchée duement dans le Contrat, ainsi que celle de votre serviteur.

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Enfin, nous avons une Maison Américaine à La Haie noble, et telle qu’il convient à la dignité du Représentant des E.U., et je vous ferai voir à loisir, Monsieur, qu’avec le plaisir de la propriété, vous avez celui d’habiter pour une rente très modérée.

Je me réjouis de l’éclat que cette affaire fera certainement ici dès aujourd’hui. Made. la Comtesse de Wickrad (Vendeur) m’a chargé de ses complimens pour V. E., et de vous dire, que le regret de sortir de sa maison, et d’y perdre ƒ2000 d’achat et ƒ2000 de réparation, a été adouci, lorsque je lui ai dit le nom de l’Acheteur; ce que je n’ai fait que lors de la confection du Contrat: et qu’en bonne conscience, lorsque les Etats-Unis auront eu les succès qu’elle leur desire, ils la dedommageront.

Permettez une place ici à mes respects pour Mrs. Barclai et Thaxter, et soyez assuré de celui, et de l’attachement inviolable, avec lequel je suis pour toujours, Monsieur Votre très-humble & très-obéissant serviteur

Dumas

P.S. Je crois, et d’autres amis aussi, qu’il convient de dire, que vous ne quittez le sejour d’Amsterdam que pour la raison de votre santé: comme cela est vrai.

C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation, 23 February 1782 Dumas, Charles William Frederic JA C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation, 23 February 1782 Dumas, Charles William Frederic Adams, John
C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation
The Hague, 23 February 1782 Sir

The house that your Excellency commissioned me to buy is yours as of last night. We presented a sales contract on your behalf before the notaries for fourteen thousand fifty-two and a half florins, ƒ14,052.10s in Dutch currency, free of all fees, in return for which the seller will relinquish possession of the house on May 1st, just as you have seen it, free of all debts and other costs.1 As a condition of the contract, I promised the sum of ƒ8,000, payable upon receipt, to be made before March 1st. This is to pay off the existing mortgage. The remaining ƒ6,052.10 will be paid next May 1st when the transfer takes place. In order to do this, today I withdrew a bill of exchange, payable to me, for ƒ10,000 Dutch currency, endorsed by Mr. Moliere fils & Co., against which he gave me two receipts payable to the bearer. One is for ƒ8,000, which I will give to the notary, and the other is for ƒ2,000, which I will leave at Mr. Moliere’s myself. This is in case I need any ready money for fees and anything else concerning the purchase, after you take account, sir, of the balance. As for the remaining ƒ6,052.10, I will withdraw the funds from your account in order to pay it before May 1st, when the transfer takes place. My notary, as well as the one from the hotel de France, will send me a copy of the contract which I hope to be able to deliver to you myself, as soon as I have arranged for payment of the sale264 and fees. I must inform you, sir, that according to customary terms stated in the contract, the buyer assumes all responsibility of the property’s perils and risks as of yesterday’s signing and therefore, for your peace of mind, you can insure it if you think it is necessary.

Moreover, I bargained up until the last moment and the seller had just enough time to stop a public auction. Because of this, I saved you, sir, ƒ700 in fees more or less, in addition to the cost of a meal. Last Tuesday, there was an offer made for ƒ13,000, and I have since then checked to make certain that I would not have had it for less than ƒ14,000 at the public auction. I flatter myself that my behavior, in all respects, will meet with your approval and that you would be so kind, sir, as to send me a word that you are happy with me. Please receive my compliments on this acquisition, and my wishes that you enjoy it, in good health, and with many satisfactions, equal to the sincerity and heartfelt feelings of the one who presents them to you.

Immediately after signing the contract, I ran to the Hôtel de France (even though there was a ball) and asked La Vauguyon’s secretary to inform his Excellency of the sale. I was told that this morning, the Duke of Brunswick’s courier went to our residence to inquire about the transaction with the countess.

Your respectable and excellent character is duly inserted in the contract, as well as that of your servant.

Finally we have an American residence at The Hague, noble and suitable for the dignity of an American representative. I will show it to you, at leisure, sir, and with the pleasure of ownership, you will inhabit it at a very moderate outlay of funds.

I rejoice at the noise this business will certainly make from now on. Madame Countess Wickrad (the seller) sends you her compliments and asked me to tell you that the hardships of leaving her house, losing ƒ2,000 in the sale and another ƒ2000 in repairs, were softened when I told her the name of the buyer. This I did not do until the contract was prepared, and in good conscience I told her that she would be compensated as soon as the United States had the successes that she desired for them.

Allow me to add here my respects for Mr. Barclay and Mr. Thaxter and be assured of my respect and inviolable attachment, with which I remain, sir, your very humble and very obedient servant

Dumas

P.S. I believe, as well as others do, that it would be best to say that you are leaving Amsterdam for health reasons. This way it is true.

RC (Adams Papers); endorsed: “Mr Dumas Feb. 23. 1782. relative to an House, at the Hague.”

1.

The notarized contract, dated 22 Feb. and signed by Dumas as JA’s agent and the Comtesse de Quadt Wykeradt as the seller, is at Gemeente-Archief, The Hague.