Papers of John Adams, volume 11
Fidele à ma promesse, j'ai l'honneur de vous donner connoissance, que le Courier attendu est arrivé hier au Soir de Pétersbourg, avec 71la nouvelle de la signature a la Convention entre les Ministres de la Russie et ceux de la rep. le 3 de ce Mois.1 Ainsi tout est en ordre. Si vous avez quelque chose de nouveau, quant aux affaires de l'Amérique, faites m'en part, de grace: car il importe de pouvoir donner ici intelligence pour intelligence le plus souvent possible. J'écris a la hâte, et suis obligé d'être court.
Je suis avec beaucoup de respect & d'attachement, Monsieur, Votre très-humble & très-obéissant servit
P.S. On avoit, il y a quelques jours par lettre d'un procureur d'ici, à un Avocat d'Amst., proposé aux Négocians d'Amstm. d'envoyer, conjointément avec ceux de Dort et Rotterdam, des Députés ici, demander protection extraordinaire pour le Commerce. Ceux d'Amstm. ont repondu être parfaitement contents de la protection ordinaire de leur Régence, et vouloir s'y tenir, sans innover. L'affaire en est restée là. Je vous en informe Monsieur, parce que je fais que l'affaire a été mal debitée parmi le public à Amstm. Comptez sur la vérité du fait. Je le tiens de source.
As promised, I have the honor to inform you that the expected courier arrived last night from St. Petersburg, with news of the signing of the convention between the Russian ministers and those of the republic on the third of this month.1 Therefore everything is in order. If you have any news regarding American affairs, please let me know, since it is necessary here to supply intelligence for intelligence as often as possible. I write in haste and am obliged to be short.
I am with much respect and attachment, sir, your very humble and very obedient servant
P.S. A few days ago, by a letter from an attorney here to a barrister in Amsterdam, a proposal was made to the merchants of Amsterdam that they send deputies to The Hague, jointly with those from Dordrecht and Rotterdam, to demand extraordinary commercial protection. Those from Amsterdam answered that they were satisfied with the protection provided by their Regency and wished to retain it without further changes. The affair has gone no further. I inform you of this, sir, because I believe the matter was not well received by the people of Amsterdam. You can rely on this being true. I have a reliable source.
The convention was signed on 24 Dec. 1780 O.S. or 4 Jan. 1781 N.S. (Scott, ed., Armed Neutralities of 1780 and 1800
, p. 346–350).